Les paroles les plus obscures dun homme qui plaît donnent plus dagitation que des ouvertes dun homme qui ne plaît pas. De Dun Acteur asiatique entre 55 et 60 ans, mince svelte, cheveux noir.Objet du mail M.JIANG duchesse de Valentinois, eût commencé il y avait plus de vingt Dans une émission consacrée à la sagesse du renoncement dans La Princesse de Clèves sur France Culture, Adèle Van Reeth et Camille Esmein-Sarrazin discutent des raisons du renoncement de la Princesse. Écoutez lémission à partir de la 34 ème minute-: selon vous, la Princesse fait-elle preuve de courage ou de lâcheté? des de Rênal pour une place de précepteur. Il vient de recevoir une-Je vous assure, madame, reprit Mme de Clèves, qui paraissait un peu embarrassée, que je ne devine pas si bien que vous pensez. Partager ce contenu Created with Sketch. Close Created with Sketch. Partager La jeune mariée se prépare donc à assister au festin royal et tient à faire bonne impression. Les premières réactions du public sont unanimes on admira sa beauté et sa parure Ici, lauteure a relié par la conjonction deux éléments visuels : lallure de la jeune femme et sa tenue, ses bijoux, ce quelle a choisi de porter: ce qui peut également souligner quelle a bon goût. Lentrée en scène du Duc de Nemours est théâtralisée : il vient interrompre la danse de Madame de Clèves avec M de Guise en faisant un assez grand bruit vers la porte ; ce détail peut expliquer que tous les regards vont se porter sur lui.De plus, le fait que les gens semblent sécarter sur son passage à qui on faisait place souligne le rang quil occupe et limpression quil produit, lui aussi, sur le public. La narratrice va faire intervenir deux éléments différents pour provoquer la rencontre: dune part, la danse se termine et la princesse cherchait des yeux quelquun quelle avait dessein de prendre et lintervention du roi qui lui ordonne de prendre le nouvel arrivant. Le lecteur se trouve alors dans la position, grâce à la narration, de disposer dinformations avant le personnage.Cet effet de surprise va être relayé par la transcription du point de vue de la jeune femme: elle vit un homme quelle crut dabord ne pouvoir être que M de Nemours ; Immédiatement, sans jamais lavoir vu et uniquement daprès ce quon lui en a dit, elle identifie linconnu. Cet élément de reconnaissance mutuelle joue un grand rôle dans la naissance de lamour et participe de ce quon nomme un coup de foudre. On y retrouve la surprise et la reconnaissance dès les premiers regards; la particularité de cete rencontre, cest quelle est orchestrée par le public car loin dêtre seuls au monde,les deux personnages sont le point de mire dune assemblée nombreuse. Leurs moindres réactions vont être scrutées et on peut dores et déjà penser que la princesse risque d éprouver des difficultés à cacher ses sentiments car elle nest pas rompue à lart de la dissimulation. La négation des verbes crut pouvoir et être dans la proposition subordonnée relative quelle crut dabord ne pouvoir être que M. De Nemours contraste alors avec la mention un homme qui semblait dire que La Princesse ne pouvait quignorer ce à quoi pouvait ressembler Le Duc de Nemours. Or, juste avant notre extrait, le lecteur apprend que la princesse de Clèves a une idée précise de lidentité du Duc de Nemours. Deux êtres, elle, lui, sourde aimantation quoi que fassent les têtes de leurs gestes déjà unanimes à se joindre, ils dansent, la louange monte, nous sommes au Louvre, sans doute en février, mois actif, à loccasion des noces célébrées demain de Claude de France, seconde fille dHenri II, avec le duc de Lorraine dont la mère avait beaucoup travaillé à la réalisation dun tel mariage, chuchotements, ils bougent, concert des étoffes, la musique polémique, ambiance impossible à restituer, comment les visages, laigu des yeux? humanité de taille plutôt basse, politesse farouche, gris des fenêtres, dehors une multitude se poursuivant dans la boue, ils évoluent, Madame de La Fayette ne précise pas les figures : menuet? courante? Le Roy et les Reines se souvinrent quils ne sestoient jamais veus, elle, dune beauté si parfaite quaucun mouvement de la désunit, lui, étonnant de douceur, aussi vif au jeu de paume quà la conversation, dune complexité souriante, ils passèrent le jour à se parer, non par fatuité frivole, mais chiffonnant dinstinct à leur insu le mannequin qui naîtra de leur rencontre, ce héros automatique de leurs respirations précipitées, cette poupée élaborée par leurs mains se serrant quand, lui, Nemours, à quoi bon taire le nom quelle devina, enjambant les sièges, le ralenti du roman à cet endroit, sapproche delle immédiatement alertée de sa venue, elle se tourna et vid un homme quelle crut dabord ne pouvoir estre que M. De Nemours, qui passoit par-dessus quelque siège pour arriver où lon dansoit, elle fit une révérence, on entend le sang qui lhabille, ladmiration les transporte, M. De Nemours en donne des marques, ils se touchent, émoi, lenfance encore en eux, ils se dégrisent à peine de leurs premières années, pourquoi avoir vécu tant de soirs sans séclairer lun de lautre? ils tournent et sengendrent, elle de lui, lui delle, deux jeunes gens filant lombre dun troisième, unisson de leurs cœurs composés, et lorsquà linterruption, le Roi et les Reines les appelèrent pour leur demander sils navoient pas bien envie de sçavoir qui ils estoient, et sils ne sen doutoient point, les réponses au delà des complications dusage les révèlent courts de pensée, haletants dun embarras qui les dénude, et le bal se poursuit, M. De Nemours danse avec la Reine Dauphine, Madame de Clèves parle au Chevalier de Guise, une violence légère les nourrit, le jour suivant elle le verra de loin, de près, des environs, de partout, est-ce lamour que cette surprise qui altère les traits? ils voyagent, un éclair du regard et les voilà ensemble au profond de la troupe qui les entoure, on joue à la paume, on court, la bague, un trait dair qui les relie toujours, de sorte que, se voyant souvent, et se voyant lun et lautre ce quil y avoit de plus parfait à la cour, il estoit difficile quils ne se plussent infiniment. La princesse de Clèves est un roman dont laction se situe Quand ils commencèrent à danser, il séleva dans la salle un murmure de louanges. Stuart, il fit crire le vidame, il ly fit aller ; mais tout fut inutile. La reine les interrompit pour faire continuer le bal; M. Cette princesse était dune parfaite beauté et avait paru telle aux yeux de M. Madame de La Fayette, La princesse de Clèves: Scène du bal Revenir à la présentation du sujet Texte étudié: Madame de La Fayette, La princesse de Clèves. Commentaire en trois parties: Le coup de foudre de Mme de Clèves, II. Menu de navigation La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette-aLaLettre Des personnages en souffrancesdéchiré-Registre pathétique, tragique. Ce premier récit sinscrit dans le contexte historique posé dans la première partie, en évoquant la maîtresse du Roi, Diane de Poitiers et sa rivalité avec la Reine. Il est raconté par Mme de Chartres à sa fille, à présent mariée : je vous apprendrais le commencement de la passion du roi pour cette duchesse, et plusieurs choses de la cour du feu roi, qui ont même beaucoup de rapport avec celles qui se passent encore présentement. Vu le rôle que cette mère a joué dans léducation morale de sa fille, le récit nous invite à y lire une forme davertissement. Tout en rappelant la généalogie de la duchesse, la passion du roi pour elle, qui lui accorde un rôle important dans la politique du royaume, laccent est mis, en effet, sur lexistence dune autre maîtresse, Madame dÉtampes, et sur la jalousie qui sépare alors les deux femmes : Roman de Marie-Madeleine de la Fayette, La princesse de Clèves fut publié pour la première fois en 1678. Tout dabord anonymement, comme le montrent les deux autrices Catel Muller et Claire Bouilhac en préambule et en postface de leur album L.31 : je cois quelle le sait aussi bien que vous savez le sien. Cette double intrigue du vidame, ou il serait perdu. Ainsi portraituré pour la princesse de Clèves par la rumeur publique, le duc de Nemours ne saurait exister. Il est impossible que lêtre réel quelle rencontre saccorde exactement à lêtre idéal, et donc purement verbal, qui lui a été décrit. Pour le dire autrement, le réel excède les mots. En reconnaissant monsieur de Nemours en monsieur de Nemours, la Princesse procède aussi à une méconnaissance : dans cette rencontre, elle conçoit le désir de Monsieur de Nemours tel quon le lui a décrit et non tel quil est réellement. Le même phénomène se produit naturellement pour Monsieur de Nemours, de sorte que les deux amants, avant de se découvrir, figent le désir quils ont lun de lautre. Parent le vidame de Chartres en est un habitué et y mène ses parmi les autres, il lappela pour lui parler de son aventure. Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. These cookies do not store any personal information. En effet, les destinées des deux amants sont très présentes. De ce fait, leur destin sont sans cesse comparés et mis en parallèle. Leur apparence physique en est une preuve indéniable. Qui plus est, le bal a lieu car ce sont les fiançailles de la fille du Roi. La soirée est donc rythmée par le thème de lamour qui annonce les prémices de celui entre la Princesse de Clèves et le Duc de Nemours.